Maison à vendre cause décès : la perte d'un être cher est une période difficile pour tout le monde. En plus de la douleur émotionnelle, il peut y avoir des questions juridiques et financières à résoudre, notamment la vente d'une propriété immobilière.
Si vous vous retrouvez dans une telle situation et que vous êtes responsable de la vente d'une maison à la suite du décès d'un proche, il est important de comprendre les différentes étapes d'une vente immobilière pour garantir une transition en douceur et respectueuse de la volonté du défunt.
Dans cet article, nous allons explorer les différentes étapes à suivre pour vendre une maison dans le cas d'un décès.
Sommaire
Quels sont les étapes de vente dans le cas d’un divorce ? 🤔
Lorsque le propriétaire d'une maison décède, la vente de la propriété doit suivre un processus spécifique. Voici les étapes clés de la vente d'une maison dans le cas d'un décès :
- Nommer un exécuteur testamentaire : si le défunt a laissé un testament, un exécuteur testamentaire sera nommé pour gérer la succession. Cette personne sera responsable de la vente de la propriété.
- Obtenir une autorisation de vendre : avant de pouvoir vendre la propriété, l'exécuteur testamentaire doit obtenir une autorisation de vendre auprès de la cour. Cette autorisation permet de prouver que l'exécuteur testamentaire a le droit de vendre la propriété.
- Estimer la propriété : l'exécuteur testamentaire doit faire évaluer la propriété pour déterminer sa valeur marchande. Cette évaluation sera utile pour fixer le prix de vente de la propriété.
- Mettre la propriété en vente : une fois l'évaluation terminée, l'exécuteur testamentaire peut mettre la propriété en vente. Il est important de travailler avec un agent immobilier pour établir un plan de marketing efficace.
- Accepter une offre : une fois qu'une offre est présentée, l'exécuteur testamentaire peut accepter ou refuser l'offre. Si l'offre est acceptée, l'exécuteur testamentaire travaillera avec l'acheteur pour finaliser la vente.
- Payer les dettes et distribuer l'héritage : une fois la propriété vendue, l'exécuteur testamentaire utilisera les fonds pour payer les dettes restantes et distribuer l'héritage aux bénéficiaires désignés.
Ces étapes peuvent varier selon la situation et les lois en vigueur dans la région. Il est donc recommandé de consulter un avocat spécialisé en succession pour obtenir des conseils spécifiques.
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Quels sont les documents obligatoires en cas de vente ?
Lors de la vente d'une propriété, plusieurs documents doivent être fournis pour que la transaction soit légale et enregistrée. En cas de vente de propriété suite à un divorce, les documents obligatoires sont les mêmes que pour toute autre vente de propriété. Voici quelques-uns des documents les plus importants à fournir :
Les diagnostics obligatoires :
Les diagnostics immobiliers obligatoires sont un ensemble de bilans, nommé dossier de diagnostic technique, qui permettent de fournir des informations sur l'état général de la propriété.
"Les diagnostics immobiliers obligatoires sont une mesure de protection pour les acheteurs et les locataires, car ils garantissent qu'ils ont une compréhension complète de l'état de la propriété avant de s'engager dans une transaction." - Emmanuelle Cosse
Bien immobilier construit avant 1949 | |
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DPE - Diagnostic de Performance Énergétique | |
Amiante - Constat de repérage | |
Termites - Rapport de l'état relatif à la présence de termites dans le bâti | |
Plomb (CREP) - Constat des Risques d'Exposition au Plomb | |
Électricité - État de l'installation intérieure d'électricité | |
ERP - Etat des Risques et Pollutions | |
Gaz - Etat de l'installation intérieure de gaz | Si vous disposez d'une installation au gaz fixe |
Loi Carrez | Si votre bien immobilier est en copropriété |
Bien immobilier construit entre le 01.01.1949 et le 01.07.1997 | |
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DPE - Diagnostic de Performance Énergétique | |
Amiante - Constat de repérage | |
Termites - Rapport de l'état relatif à la présence de termites dans le bâti | |
Électricité - État de l'installation intérieure d'électricité | |
ERP - Etat des Risques et Pollutions | |
Gaz - Etat de l'installation intérieure de gaz | Si vous disposez d'une installation au gaz fixe |
Loi Carrez | Si votre bien immobilier est en copropriété |
Bien immobilier construit après le 01.07.1997 et à plus de 15 ans | |
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DPE - Diagnostic de Performance Énergétique | |
Termites - Rapport de l'état relatif à la présence de termites dans le bâti | |
Électricité - État de l'installation intérieure d'électricité | |
ERP - Etat des Risques et Pollutions | |
Gaz - Etat de l'installation intérieure de gaz | Si vous disposez d'une installation au gaz fixe |
Loi Carrez | Si votre bien immobilier est en copropriété |
Bien immobilier à moins de 15 ans | |
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DPE - Diagnostic de Performance Énergétique | |
Termites - Rapport de l'état relatif à la présence de termites dans le bâti | |
ERP - Etat des Risques et Pollutions | |
Loi Carrez | Si votre bien immobilier est en copropriété |
L'acte de décès :
Cet acte est obligatoire pour prouver le décès du propriétaire de la maison. Il doit être délivré par la mairie de la ville dans laquelle la personne est décédée.
L'acte de notoriété :
Cet acte est délivré par un notaire et permet de prouver l'identité des héritiers légaux du défunt. Il est indispensable pour réaliser la vente de la maison.
L'acte de vente ou titre de propriété :
Le titre de propriété prouve que le défunt était bien propriétaire de la maison. Il est également nécessaire pour la vente.
Les documents relatifs à la copropriété :
Si la maison fait partie d'une copropriété, il est nécessaire de fournir les documents relatifs à la gestion de la copropriété, tels que le règlement de copropriété, les procès-verbaux des assemblées générales et les relevés de charges.
Le certificat d'urbanisme :
Le certificat d'urbanisme est aussi important de fournir les documents relatifs à l'urbanisme, tels que le plan local d'urbanisme, le certificat d'urbanisme et le permis de construire.
Les impôts :
Il est important de s'assurer que tous les impôts liés à la propriété de la maison ont été payés, tels que la taxe foncière et la taxe d'habitation.
Dans quel cas un bien immobilier peut-il être mis en vente suite au décès de son propriétaire ? 🧐
Les règles d'héritage en France prévoient que le patrimoine du défunt revient en priorité aux membres de sa famille. Les héritiers sont classés de manière hiérarchique par ordre et degré.
Dans cette hiérarchie :
- Le conjoint survivant occupe une place particulière. Si des enfants sont présents, le conjoint a le choix entre un quart en pleine propriété ou la totalité des biens de la succession en usufruit.
- En cas d'enfants d'une première union, l'usufruit de la totalité de la succession n'est pas possible.
- Si le défunt n'a pas d'enfants mais des parents encore vivants, le conjoint survivant et les parents se partagent la succession.
- En cas d'absence de parents, le conjoint hérite de toute la succession.
- Enfin, il est possible de devenir héritier par testament si le défunt a réservé une partie de son patrimoine à ses héritiers réservataires et qu'il a disposé librement de sa quotité disponible (article 912 du code civil).
Quelle est la période à respecter avant de pouvoir vendre un bien hérité suite à un décès ?
Avant de vendre une maison reçue en héritage, il est important d'être propriétaire de celle-ci. Les héritiers deviennent officiellement propriétaires de la maison en pleine propriété ou en indivision dès lors que l'attestation de propriété immobilière est établie.
Cette attestation est rédigée par le notaire et constate la transmission des biens immobiliers du défunt aux héritiers. Après avoir été publiée au service de la publicité foncière, l'acte constitue le titre de propriété des héritiers.
Déterminer la valeur d'une maison :
Pour déterminer la valeur d'une maison à vendre dans le cadre d'une succession, il est courant de faire appel au notaire qui va évaluer la valeur vénale du bien. Cette valeur correspond au prix auquel le bien pourrait être vendu dans les conditions actuelles du marché. Pour cela, plusieurs critères sont pris en compte, tels que :
- La localisation du bien ;
- Son état ;
- Sa surface ;
- Les prestations proposées ;
- Les caractéristiques du marché immobilier local, etc.
Le notaire peut également se baser sur la valeur de biens similaires mis en vente pour fixer la valeur du bien. Il est important de ne pas sous-estimer la valeur du bien afin d'éviter tout risque de redressement fiscal par l'administration fiscale.
Quels sont les risques de sous-estimer la valeur d'un bien pour réduire les frais de succession ?
En réalité, l'administration fiscale s'appuie sur des biens semblables en vente pour vérifier les estimations que vous donnez. Si vous avez sous-estimé le bien, vous vous exposez à un redressement fiscal. Et si vous êtes de mauvaise foi, des pénalités peuvent être ajoutées.
Il est courant que les membres de la famille sous-estiment la valeur de la propriété, notamment lorsqu'ils cherchent à l'acquérir. Cependant, ce n'est pas toujours une bonne stratégie et peut causer des problèmes à long terme.
Pourquoi vendre directement un bien dont on hérite ?
Les héritiers sont tenus de remplir la déclaration de succession et de payer les droits de succession dans un délai de six mois à compter du décès. En cas d'indivision, les héritiers peuvent donc être amenés à vendre rapidement le bien hérité pour obtenir les fonds nécessaires pour s'acquitter de cette obligation fiscale. C'est ainsi une raison purement fiscale qui peut pousser les héritiers à vendre le bien rapidement après le décès du propriétaire.
Existe-t-il des intérêts de retards si les droits ne sont pas payés dans les 6 mois ?
Effectivement, si les droits de succession ne sont pas payés dans les six mois suivant le décès, des intérêts de retard seront appliqués. Le taux d'intérêt de retard s'élève actuellement à 0,2 % par mois de retard, soit 2,4 % par an. À partir du septième mois, une majoration de 10 % sera également exigée.
Il est ainsi important de bien anticiper le paiement des droits de succession pour éviter de devoir payer ces frais supplémentaires. Si les héritiers ne peuvent pas payer l'intégralité des droits dans les délais impartis, il est possible de demander un paiement fractionné ou différé, avec l'accord de l'administration fiscale.
Est-il envisageable de procéder à un paiement fractionné des droits de succession ?
Il est possible d'obtenir un paiement fractionné des droits de succession. Cette solution permet d'acquitter les droits en plusieurs versements égaux sur une période d'un an maximum après l'expiration du délai légal imparti pour la souscription de la déclaration de succession.
Toutefois, si la succession comporte au moins 50 % de son actif en biens non liquides tels que les immeubles, les objets d'art ou les valeurs mobilières non cotées, cette période maximale est portée de un à trois ans, sous réserve du versement d'intérêts.
- Faire évaluer la propriété pour déterminer sa valeur marchande avant de la mettre en vente.
- Fournir les documents obligatoires pour la transaction légale et enregistrée.
- Les héritiers deviennent officiellement propriétaires de la maison dès lors que l'attestation de propriété immobilière est établie par le notaire.
- Il est important de ne pas sous-estimer la valeur du bien pour éviter tout risque de redressement fiscal par l'administration fiscale.
- Le bien peut être amené à être vendu rapidement pour obtenir les fonds nécessaires pour s'acquitter de l'obligation fiscale de remplir la déclaration de succession et de payer les droits de succession dans un délai de six mois à compter du décès.
- Si les droits de succession ne sont pas payés dans les six mois suivant le décès, des intérêts de retard seront appliqués.