Diagnostic humidité : définition, prix, devis gratuit

Diagnostic humidité : dans une maison est un problème majeur, et elle peut causer beaucoup d'inconfort ainsi que des dommages. En prenant les mesures nécessaires et en réalisant un diagnostic humidité, vous éviterez les dégâts, la déterioration des murs ou du sol. Il est le seul moyen de découvrir la cause. Voici en quoi il consiste.

Qu'est-ce qu'un diagnostic humidité ? 🧐

Le diagnostic humidité s'inscrit dans le cadre d'une inspection d'une maison par un professionnel. Il se rendra chez vous pour analyser la situation et vous donner des conseils appropriés. Le spécialiste examinera les causes possibles, telles que :

• Des infiltrations par le plafond ou les murs
• Capillaires du soleil
• Résultant d'une condensation excessive
• Perturbation d'un canal
• L'eau qui s'évapore d'un mur extérieur

Un professionnel est capable de le réaliser. Il utilisera d'abord un hygromètre, qui mesure l'air ambiant. Cela lui donnera une indication sur la présence ou non du problème en question. Ensuite, il préparera un humidimètre électronique afin d'évaluer différents échantillons (murs, sols...). Cet instrument électronique est indispensable pour mesurer le taux d'humidité de différents matériaux.

Vous devez consulter un expert pour ce diagnostic. Ses connaissances sont essentielles pour cette démarche. Il peut également vous conseiller sur les travaux d'amélioration à réaliser.

"Dans une maison, l'humidité peut ruiner les murs, les plafonds, les sols et les structures en bois. Le diagnostic humidité est essentiel pour identifier les causes et prévenir les dommages futurs." - Nate Berkus, designer d'intérieur

À quoi sert le diagnostic humidité ?

L'humidité logement est le facteur le plus important dans le diagnostic de la santé d'une maison. Il permet de déterminer s'il y en a ou non dans un bâtiment.

Une fois ce constat effectué, cette technique présente de nombreux avantages :

• Identifier s'il y a de l'humidité ou non.
• Inclure toutes les zones concernées (murs, sols, toitures, etc.).
• Identifier les sources ou d'infiltration d'eau.
• Identifier et proposer des solutions aux problèmes.

Il permet non seulement de déterminer si une pièce présente un taux d'humidité anormalement élevé, mais aussi de découvrir la cause.

Que faire des résultats du diagnostic humidité ? 🤔

Quelles sont les étapes pour le réaliser ? La première est la mesure de l'humidité présentée ci-dessus. La deuxième étape concerne l'interprétation des mesures.

Un taux élevé peut provoquer des moisissures, nocives pour le système respiratoire, ainsi qu'être mauvais pour l'environnement. Il s'agit donc d'abord de vous sensibiliser aux risques. En outre, le processus de construction présente des risques réels, car une fois les matériaux trop engorgés, la structure du logement ne semble plus aussi sûre.

De plus, vous avez besoin de différentes sources d'humidité, que ce soit dans certaines pièces ou dans toute la maison. Il localise les sources d'infiltration d'eau et les raisons de leur existence (fissures, faille du sol...). Ensuite, il vous indique exactement ce que vous devez faire et vous oriente dans la bonne direction.

Il n'est pas une condition préalable à la vente ou à la location d'un pavillon.

Diagnostic humidité : qui le réalise ?

Sa réalisation doit être faite par un professionnel qui possède des connaissances techniques liées à ce phénomène causé par l'eau. De plus, il doit être formé aux pratiques de construction des bâtiments, et être capable de reconnaître les différentes causes qui contribuent aux problèmes.

C'est pourquoi, nous vous recommandons de vous adresser à une entreprise certifiée par QUALIBAT. Un label qui reconnaît les compétences des entreprises du bâtiment. Un diagnostiqueur immobilier, par exemple, peut se spécialiser dans le traitement des plafonds et murs réparés en utilisant le QUALIBAT 1542 comme spécialité.

À quoi sert un hygromètre ?

En général, l'hygrométrie mesure le courant d'humidité dans un environnement. C'est-à-dire la quantité présente dans l'air à un moment donné. Les versions modernes consistent en un boîtier électronique contenant un capteur qui mesure le degré dans l'air.

L'hygromètre mesure l'humidité relative d'une zone lorsqu'il est utilisé. C'est-à-dire lorsqu'il est pointé dans l'air (c'est-à-dire le rapport entre la quantité d'eau présente dans l'air et la quantité maximale autorisée pour une température donnée).

En plus d'indiquer le taux d'humidité, l'hygromètre affiche également un pourcentage (%) allant de 0 à 100 % indiquant le niveau d'humidité (plat, normal ou excessif).

Comment fonctionne un humidimètre ?

Un humidimètre sert à mesurer le taux d'humidité d'un matériau, comme une assiette, un morceau de bois, un morceau de pierre, un morceau de béton, un morceau de brique, etc. Les professionnels ne sont pas les seuls à utiliser cet appareil, il est également possible pour les particuliers d'en acquérir un pour mesurer l'humidité de leur intérieur.

Cependant, l'interprétation des données du capteur d'humidité peut être assez complexe et nécessite un certain niveau de qualification pour être comprise. C'est pour cette raison qu'un professionnel qualifié est nécessaire pour une évaluation approfondie de l'humidité.

L'humidimètre se présente également comme un boîtier électronique que l'on tient dans la main. L'humidimètre est composé d'électrodes qui seront en contact avec le matériau. La présence d'eau dans un matériau sera immédiatement détectée et quantifiée par l'humidimètre en raison du fait que l'humidité modifie les propriétés physiques et chimiques du matériau.

Les hygromètres mesurent l'humidité de l'air, tandis que les humidimètres mesurent le taux d'humidité dans les matériaux poreux. Ces deux outils sont complémentaires, et ils sont tous deux utilisés dans le processus de diagnostic.

Comment se déroule un diagnostic humidité ? 📃

Afin d'évaluer globalement le bâtiment, le diagnostiqueur va utiliser ses différents outils et son expérience professionnelle :

• A l'aide d'un humidimètre, il évalue le taux d'humidité des matériaux de construction (dans certains cas, un prélèvement de matériaux peut être nécessaire).
• Il estime la charge électrique des murs afin de déterminer si une réparation du plafond est nécessaire.
• Il vérifie la présence de sel sur les murs (ceci afin de vérifier les efflorescences de sel qui apparaissent sur les murs sous forme de boue blanche).
• Il examine les différents types de ventilation.
• Il contrôle les origines des infiltrations (fissures des murs, tuile cassée, etc.).

Combien coûte un diagnostic humidité ?

Un diagnostic humidité coûte généralement 300 euros, mais peut parfois être plus cher si le bâtiment a une grande surface ou est particulièrement affecté par l'humidité.

Dès qu'un diagnostic est réalisé, le professionnel expose les causes de l'humidité et propose des solutions pour résoudre ce problème. Ce sont les étapes nécessaires qui feront glisser la note. De plus, les problèmes sont importants, et des rénovations seront nécessaires.

Dans un logement, quel est le taux d'humidité idéal ?

Afin d'identifier les signes d'une humidité excessive dans un bâtiment, examinons les niveaux normaux d'humidité. Le taux d'humidité idéal d'une pièce se situe entre 40 et 60 %, ce qui correspond à la quantité d'humidité présente dans l'air.

Cette recommandation varie toutefois en fonction de la saison. En effet, pendant l'hiver, les sources de chaleur, notamment les radiateurs (gaz, convecteurs électriques), peuvent hydrater l'air, faisant chuter le taux d'humidité à 40 % près. Le taux d'humidité de l'air extérieur ou encore la transpiration du corps peuvent faire augmenter le taux d'humidité à l'intérieur de la maison normalement en été. Cela peut conduire le taux d'humidité à franchir la barrière des 60 %. Par conséquent, il est impératif que l'hygrométrie maintienne un niveau constant et régulier tout au long de l'année.

Un air trop sec ou trop humide peut être préjudiciable à la santé :

Est-il obligatoire d'effectuer un diagnostic humidité ?

Plusieurs situations peuvent vous inciter à demander l'aide d'un professionnel en matière de diagnostic d'humidité.

Les signes d'accumulation d'humidité

Dès lors qu'il y a de l'humidité dans la maison ou des infiltrations d'eau qui ne s'expliquent pas, il devient impératif de réaliser un test d'humidité. Grâce à ce procédé, vous pouvez identifier tous les problèmes d'humidité dans une pièce, qu'ils se situent au niveau du sol, du plafond ou du plafond.

Vous retrouverez ici un article sur la déperdition thermique.

Suite aux conclusions de l'expert, des travaux de rénovation énergétique peuvent alors être entrepris :

• Lorsqu'une toiture en vétusté est infiltrée.
• Un nouvel isolateur ou un remplacement lorsque l'isolateur actuel est insuffisant.
• Des travaux de renforcement des murs extérieurs par la pose d'hydrofuges, par exemple.
• Le traitement des reprises de toiture (grâce aux procédures que nous avons évoquées précédemment).
• Le nettoyage et l'affinage des murs humides.

Le diagnostic humidité s'attache donc à détecter les problèmes d'eau dans la résidence afin de la remettre dans son état initial pour le confort et la santé de tous ses occupants.

Éliminer l’humidité grâce aux travaux de rénovation

Un diagnostic humidité peut être recommandé pour éviter les surprises causées par une humidité excessive lors de travaux de rénovation.

Lorsque l'expert évalue le bien, il recherche les plafonds réinstallés ou les fuites d'eau. De cette manière, vous pourrez prioriser les travaux avant de terminer la décoration intérieure. L'humidité n'abîmera pas votre nouveau parquet ou votre nouvelle peinture.

En outre, une évaluation énergétique préliminaire peut indiquer si un bâtiment est suffisamment isolé ou si son système de chauffage fonctionne correctement.

Comment se déroule le diagnostic d'humidité dans les ventes immobilières ?

Dans le processus de vente d'une maison ou de mise sur le marché d'un bien immobilier, certaines techniques de diagnostic sont essentielles. Ces tests fournissent aux acheteurs potentiels des informations sur le bien qu'ils ont l'intention d'acheter.

En voici quelques exemples :

• DPE (diagnostic performance énergétique).
• Un diagnostic électrique d'une installation de plus de 15 ans.
• Les installations de gaz de plus de 15 ans, qu'il s'agisse de tuyaux ou de chaudières.
• Le diagnostic amiante des bâtiments construits avant 1997.
• Le diagnostic termites (uniquement les bâtiments situés dans les zones géographiques soumises à un arrêté préfectoral) (l'état ne vise que ces bâtiments).

• Diagnostic assainissement non collectif, lorsque le logement n'est pas raccordé à un système d'assainissement collectif.

Il est intéressant de noter que le diagnostic humidité ne figure pas dans cette liste, il n'est pas obligatoire. En fait, le diagnostic humidité n'est pas obligatoire, mais vous pouvez le demander si vous constatez des signes d'humidité, d'infiltration d'eau ou de champignons. Ainsi, les causes de l'humidité peuvent être identifiées à l'avance et les réparations peuvent être planifiées avant la mise sur le marché du bien.

Si vous êtes acheteur, sachez que le propriétaire des lieux n'est pas tenu d'effectuer un test d'humidité, qui peut être coûteux. Un diagnostic pourrait également faire baisser le prix des bonnes ventes, surtout si les capillaires sont particulièrement coûteux à traiter.

Comment se déroule le diagnostic humidité dans le cas d’une location ?

Comme pour l'achat d'un bien immobilier, un propriétaire n'est pas tenu de procéder à un test d'humidité, mais il peut le faire s'il estime que le bien est humide et qu'il a l'intention de le rénover.

Dans tous les cas, si un propriétaire vérifie l'humidité de son bien, il n'est pas forcément tenu d'effectuer un diagnostic sur le propriétaire. Toutefois, le locataire peut effectuer un diagnostic d'humidité, à ses frais, pour démontrer que le logement est humide et demander des réparations au propriétaire.

Les moissures et/ou le salpêtre peuvent être un élément qui rend un logement indécent s'ils sont présents. Le propriétaire bailleur est tenu de fournir une résidence locative décente, sûre et saine à ses locataires. Il va de soi que des murs d'eau scintillants présentent un risque sérieux pour la santé (moissures, mérules, etc.), ainsi qu'un risque sérieux pour la sécurité (effondrement, etc.) des occupants.

Quelles sont les solutions pour limiter l’humidité d’un bien immobilier ?

Le point le plus important à retenir est l'isolation

L'isolation d'un appartement est essentielle, quel que soit son niveau :

• Murs intérieurs et extérieurs.
• Les plafonds.
• Le toit.
• Les ouvertures vitrées.

Il est donc nécessaire d'utiliser un isolant de qualité et de le poser correctement pour réduire la consommation énergétique de la maison. Les travaux comprennent souvent le traitement des ponts de termites aux jonctions de différents éléments (entre la toiture et les murs, entre une fenêtre et un mur, entre le sol et les murs...).

Une fois l'isolation d'une zone revue, les zones froides peuvent également nécessiter un traitement, tout comme les problèmes liés à la condensation et à l'humidité. Ces travaux permettront d'améliorer le confort thermique tout en réduisant la consommation d'énergie.

Installer un bon système de ventilation

Afin de renouveler l'air et de déshumidifier l'espace, il est impératif de ventiler les pièces, que ce soit naturellement (grâce à des machines à souffler l'air) ou mécaniquement (à l'aide d'une VMC).

De plus, le fait d'avoir un taux d'humidité dans la fourchette normale (obtenu par une bonne ventilation) permet d'éviter les problèmes d'humidité.

Choisissez un système de chauffage performant

La chaleur d'un système de chauffage est absorbée par les microgouttelettes d'eau lorsqu'il y a de l'humidité dans l'air. Il a été mentionné dans le paragraphe précédent qu'il faut monter un thermostat afin de rétablir un certain confort thermique, mais sans nécessairement atteindre un confort total.

Afin de réduire l'humidité dans une pièce, des radiateurs assurant l'air (comme les convecteurs électriques) peuvent être utilisés. Ces appareils agissent cependant comme des énergisateurs et doivent être couplés à un autre système de chauffage (cheminée, climatisation réversible, etc.). Pour réduire la facture de chauffage, il faut installer une pompe à chaleur mais aussi résoudre le problème d'humidité (en améliorant l'isolation et en ajoutant une ventilation).

Vous retrouverez ici un article sur quel est le meilleur chauffage d'appoint au gaz ?

Les déshumidificateurs : leurs usages

Un déshumidificateur peut devenir utile lorsque le taux d'humidité de l'air avoisine ou dépasse 70 %. Le déshumidificateur est essentiellement une solution de rendez-vous, qui ne remplace pas une bonne ventilation ou des fenêtres étanches. Il ne sera donc d'aucune utilité pour les capillaires, les toitures ou les murs en cas de réparation. Les verseurs sont également efficaces contre la condensation, ils réduisent l'humidité de l'air et donc le taux d'humidité.

Il peut être électrique ou chimique. Le système absorbe les vapeurs et les récupère sous forme de liquide dans un récipient qui doit être étanche. Certains modèles électriques peuvent également être équipés d'une évacuation extérieure, mais ils sont assez chers (plusieurs centaines d'euros).

En absorbant l'air humide, en le filtrant et en retenant l'eau, le déshumidificateur électrique rétablit un air plus sec et dépourvu de contaminants. Les déshumidificateurs électriques peuvent être utilisés si l'humidité ne peut être contrôlée, car ils sont équipés d'un hygrostat électronique qui déclenche la machine lorsque le taux d'humidité atteint un seuil prédéterminé. Lorsque le taux d'humidité baisse, ils se stabilisent d'eux-mêmes.

Il n'est pas surprenant qu'un déshumidificateur électrique soit plus frais qu'un déshumidificateur chimique (à partir de 120 €). Le prix de cette version peut être dissuasif, car elle est beaucoup plus efficace et ne nécessite pas de recharge en absorbeurs, ce qui la rend plus économique.

Les déshumidificateurs chimiques, ou absorbeurs d'humidité, sont plus petits que les modèles électriques. Ils sont également beaucoup moins chers, généralement entre 20 et 70 euros. Ils peuvent être installés où vous le souhaitez et sont adaptés aux petites pièces. À l'aide d'une cartouche de chimique (également appelée pastillas ou galets) contenant du chlorure de sodium, le déshumidificateur chimique retient l'humidité qui se condense dans le bac récupérateur.

Ce modèle est moins cher à l'achat, mais il n'est pas aussi efficace que son homologue électrique. Il doit être entretenu régulièrement et la cartouche s'épuise rapidement.